Jusqu'à 10 000 euros de remise si vous mettez votre vieux diesel au clou pour une voiture flambant neuve ! C’est, depuis mardi et jusqu’au 31 décembre, l’offre commerciale de Volkswagen France. Dans les concessions, vous pouvez venir avec votre vieux diesel (de norme Euro 1 à Euro 4) et repartir au volant d’un modèle neuf avec une belle ristourne. « Son montant est fixé en fonction du modèle choisi, détaille Thierry Lespiaucq, le patron de VW France. Mais aussi du caractère vertueux pour l’environnement de sa motorisation. »
Prenons l’exemple de la nouvelle Golf, disponible depuis février. Prix de vente de la version essence : à partir de 19 090 €. Moins les 4 000 euros d’éco-prime offerts par la firme allemande pour un diesel mis à la casse. Soit au final 15 090 euros. Plus haut en gamme, et plus propre aussi : la Golf GTE, soit la version hybride (essence-électrique) rechargeable, numéro 5 des ventes en France dans cette catégorie depuis le début de l’année. Son prix de vente ? A partir de 40 950 euros, batterie comprise, moins 1 000 euros de bonus gouvernemental, moins 2 500 euros de prime éco versée par les pouvoirs publics en cas de remise d’un diesel d’avant 2006 et l’éco-prime de 5 785 euros du constructeur. Total : 31 655 euros. Pas mal pour un véhicule de cette catégorie.
L’e-Golf, 100 % électrique, est encore plus avantageuse. Proposée à 39 560 €, avec d’entrée 6 000 euros d’aide publique (dans la limite de 27% du prix d’achat), soit 33 560 €, ajoutons une éco-prime de 6 380 €, la facture finale s’élève à : 27 180 euros. Moins 4 000 €, toujours pour une reprise diesel d’avant 2006 : 23 180 euros. Et le cadeau va jusqu’à 10 000 euros pour l’utilitaire Multivan vendu à partir de 39 725 euros.
L’éco-prime de Volkswagen et, avant elle, celle de BMW, lancée cet été d’un montant de 2 000 euros, augurent un changement à venir dans le marché automobile français. Car, selon nos informations, les pouvoirs publics souhaitent mettre fin au système de primes à la conversion d’ici la fin du quinquennat. Nicolas Hulot ne cache pas son intention de refiler le bébé aux constructeurs. Prévenus, ces derniers fourbissent déjà leurs offres à venir.
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« Nous attendons le décret qui redéfinira les aides d’Etat pour 2018 pour prendre des décisions », confie un membre de la direction de Renault. Même son de cloche chez PSA : « Différents scénarios sont à l’étude. » « C’est sûr que l’on ne va pas attendre les bras croisés que la concurrence s’organise, avoue de son côté un porte-parole de Toyota France. La campagne de reprise que nous venons de lancer fait partie de cette stratégie. »
Source : Parisien