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Les premières mesures du président Macron pour la sécurité routière !

En 2002, le président de la République, Jacques Chirac, faisait de la sécurité routière, l'un des grands chantiers de son quinquennat. De nombreuses mesures furent alors adoptées pour venir compléter l'arsenal répressif et préventif mis en place depuis plus d'un siècle. Mais si ces réformes ont permis de contribuer à la baisse du taux de mortalité sur les routes durant douze années, force est de constater que ces trois dernières années les statistiques sont à la hausse. Pour 2017, les chiffres, selon le nouveau chef de l’État Emmanuel Macron, "ne sont pas bons", ce qui explique l'annonce d'un nouveau plan d'amélioration de la sécurité routière.

Évolution de la mortalité routière avant le plan macron.

Sécurité routière : de mauvais résultats en 2017.

Les baisses ponctuelles de la mortalité routière des mois de juillet et août n'ont pas compensé la tendance globale. Sur les douze derniers mois, le taux de mortalité sur les routes a augmenté de près de 1%. Une hausse qui se confirme pour la troisième année consécutive, portant, la moyenne des décès sur la route à 9 personnes par jour. Des chiffres qui contrastent pourtant avec les plans successifs mis en place depuis 2015.

 

Le gouvernement précédent n'a pas été avare de mesures en matière de sécurité routière, puisqu'une cinquantaine de dispositions sont venues modifiées le code de la route. D'autres mesures ont été instaurées à titre expérimental. Parmi les principales, on rappellera l'interdiction du kit main libre au volant, l'abaissement du taux d'alcoolémie (0,2g/l) pour les nouveaux conducteurs, ou encore l'expérimentation des tests salivaires pour les stupéfiants. Enfin, une autre expérimentation, concernant les contrôles de vitesse routiers réalisés par des sociétés privés a suscité de vives critiques. L'expérience, initiée en Normandie, n'a pas encore révélé ses résultats, mais elle pourrait bien être étendue à tout le territoire. La sécurité routière n'est pas affaire de quantité, mais plutôt de qualité des réformes. L'augmentation de la mortalité routière est une cause commune, une question de sécurité publique, qui ne peut rester en dehors du champ politique, comme l'illustre l'annonce du nouveau plan Macron.

 

Les contours du nouveau plan Macron.

Annone du premier plan macron sur la sécurité routière.

C'est devant l'assemblée des préfets qu'Emmanuel Macron a réagi récemment au bilan de la sécurité routière,

 

En indiquant la présentation, courant octobre, d'un nouveau plan. Bien que les détails n'aient pas encore été dévoilés, il semble que le volet répressif soit privilégié. En ce sens, le ministre de l'Intérieur affirme vouloir "renforcer la qualité du système de sanctions". Les principales pistes évoquées ont d'ailleurs trait à certains contrôles. D'une part, la référence aux kits de détection de l'usage de produits stupéfiants laisse présager un renforcement des contrôles dans ce domaine. D'autre part, la mention de la verbalisation par caméra, de radars factices ou de la privatisation des contrôles radars, laisse penser à un durcissement en matière de vitesse. Il s'agit là d'actions portant sur deux des trois principales causes de mortalité sur la route, la question de l'alcool n'ayant, pour l'heure, pas été abordée.

Cette annonce d'un nouveau plan n'est pas sans intérêt pour les associations qui militent en faveur de la sécurité routière, à l'instar de "40 millions d'automobilistes".

Les propositions de l'association "40 millions d'automobilistes".

Voix de la société civile, les associations d'automobilistes participent, concomitamment à l'intervention des pouvoirs publics, à lutter contre l'insécurité routière. Leurs propositions ne sont d'ailleurs pas sans influencer l'action des gouvernements ou des élus. A cet égard, parmi les pistes envisagées par le ministre de l'Intérieur, on trouve l'idée de renforcer le dépistage des stupéfiants émise par l'association "40 millions d'automobilistes". L'association propose néanmoins d'aller plus loin, en étendant l'utilisation des éthylotests aux abords des boîtes de nuit et de certains établissements.

Côté vitesse, il est proposé de créer une police spécialement dédiée à la route et d'établir une nuance dans les barèmes de sanction des excès de vitesse, selon qu'ils sont commis hors ou en agglomération. L'association considère en effet que la majorité des excès de vitesse constatés sont inférieurs à 20km/h. Toutefois, ici, le remède apparaît pire que le mal. Ce type d'excès conduisant à des pertes de points, lesquels génèrent des rétentions de permis de conduire qui contribuent à la multiplication de conducteurs sans titre et sans assurance. Il conviendrait par conséquent de se concentrer sur les grands excès de vitesse.

Par ailleurs, l'association dénonce la probable orientation essentiellement répressive du nouveau plan et notamment la mesure visant à externaliser la verbalisation des excès de vitesse par radars de nouvelle génération (ETM). Aussi, celle-ci appelle à plus de prévention en proposant, par exemple, d'instaurer un examen de vue obligatoire avant l'obtention du permis de conduire ou d'agir sur les infrastructures routières.