Cet établissement de l'inspection implique non seulement une durée d'éxamen plus longue, qui va entraîner un renchérissement du coût pour l'automobiliste, mais aussi la mise en place d'une liste de défaillances critiques dont la constatation par le contrôleur technique aura pour conséquence l'immobilisation du véhicule.
Jusqu'a présent la détection de tels avaries ou défauts lors de la visite périodique se traduisait par une obligation pour le propriétaire pouvait donc planifier les travaux de remise en état de son véhicule.
Avec la version 2018 du contrôle technique, ce ne sont plus deux catégorie de défauts qui peuvent être mentionnées sur le rapport de contrôle technique mais trois : des défaillances dites mineures au nombre de 139 sont simplement signalées mais n'entraînent pour l'automobiliste aucune obligation de réparation, des défaillances "majeures" (340) qui, elles, entraînent une contre-visite (comme auparavant, l'automobiliste dispose d'un délai de deux mois pour présenter à nouveau son véhicule au centre) et enfin les défaillances "critiques" (127) qui vont clouer le véhicule au sol.