C'est une journée noire sur les routes de France ce samedi 29 juillet, avec le grand chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens. Policiers et gendarmes, déployés en nombre, sont appelés à la plus grande vigilance et surtout à la plus grande sévérité. C'est ce que leur réclame une note du ministère de l'Intérieur, datée du 12 juillet, diffusée dans tous les commissariats et brigades et relayée par M6. Pour lutter contre l'insécurité routière, Beauvau demande ainsi à ses agents de ne pas lésiner sur les suspensions de permis.
« Afin d'intensifier cette lutte, les mesures administratives provisoires visant à écarter de la route un conducteur ayant eu une conduite dangereuse avant toute sanction pénale définitive constituent un moyen d'action important, indique la note du ministère de l'Intérieur. La systématisation de la mise en œuvre de telles mesures au niveau local apparaît indispensable pour lutter contre l'insécurité routière et faire diminuer l'accidentalité et la mortalité routières. »
Le mois de juin a été particulièrement meurtrier sur les routes. En réaction, les sanctions s'annoncent donc plus sévères pour les contrevenants. Par exemple, un excès de vitesse de 40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée pourrait entraîner une suspension de permis de deux à six mois. Au-delà de 60 km/h, une suspension ferme de six mois peut être prononcée, signale M6.
L'excès de vitesse, première cause de mortalité routière, n'est pas la seule infraction réprimée. Les policiers et les gendarmes seront également vigilants pour sanctionner la conduite en état d'ivresse ou sous l'emprise de stupéfiants. « Ces mesures peuvent en outre être utilisées cumulativement, particulièrement en cas de récidive de conduite sous l'influence de l'alcool ou après usage de stupéfiants, ainsi que dès la première commission d'un excès de vitesse égal ou supérieur à 50 km/h », ajoute la note du ministère de l'Intérieur.
Source : lepoint.fr - PAR 6MEDIAS - 29 Juillet 2017