C'est l'une des révolutions majeures de 2018. Dès le 1er janvier, les PV de stationnement n'existeront plus. Les automobilistes devront toutefois continuer à passer par la case horodateur lorsqu'ils garent leur véhicule sur la voie publique. À compter de cette date, ceux qui ne s'acquittent pas de leur stationnement (ou dépassent la durée autorisée) s'exposeront non plus à la traditionnelle "prune" à 17 euros mais au "forfait post-stationnement", ou "FPS". Un nouveau dispositif dont le montant est librement fixé par les municipalités.
"Pour ceux qui paient, rien ne change", précisait, mi-octobre, Guy Le Bras, le directeur général du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), l'organisme rassemblant les collectivités territoriales exerçant la compétence "transport". Mais, pour les 70% d'automobilistes qui préfèrent prendre un PV plutôt que mettre quelques pièces dans un parcmètre, la facture risque d'être -beaucoup- plus salée qu'avant, comme l'indique notre carte ci-dessous.
Jusqu'à 250% d'augmentation du prix du PV
À Lyon (Rhône), le montant du forfait post-stationnement a été fixé entre 35 et 60 euros, en fonction de la zone où l'infraction sera relevée. Un choix assumé par la municipalité qui souhaite que "les automobilistes paient leur stationnement en surface ou empruntent les transports en commun". Ainsi, dans cette ville, les conducteurs abonnés aux PV de stationnement verront donc le montant de ceux-ci augmenter de 250%.
Source : BFM.TV